Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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NDA en visite dans le département de la Sarthe

09/11/2011 18:32

NDA en visite dans le département de la Sarthe


Nicolas Dupont-Aignan se rendra dans la Sarthe le 12 novembre prochain.

Il en profitera pour rencontrer les adhérents et les sympathisants du département.






NDA à Lille

07/11/2011 07:51

NDA à Lille


Nicolas Dupont-Aignan sera en déplacement dans le Nord, à Lille, le 9 novembre prochain.

Il en profitera pour rencontrer les adhérents et sympathisants du département.

Photo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Lille_Beffroi_nuit.jpg






L'Interi - Maire

03/11/2011 16:05

L'Interi - Maire


La lecture de l’express (n°3148 du 02/11/2011) nous aura  amené quelques réflexions. Tout d’abord, nous pensons que,  lorsque la rédaction qualifie notre ville de laboratoire du FN, celle-ci est très loin de la réalité. Pour rester dans cette comparaison,  nous dirions plutôt que le FN a fait de la commune, un centre de recherche « hi tech ». Il suffit de voir les moyens dévolus à la section locale. Cette section dispose d’une force de frappe qui équivaut presque à celle dont disposait jadis le PS et le PCF dans les fastueuses années de la gauche dans le Bassin minier.  C’est aujourd’hui une véritable machine à gagner,  renforcée par l’adhésion populaire mais aussi par la reconnaissance des classes moyennes de plus en plus décomplexées grâce à la nouvelle posture plus sociale de Marine Le Pen.  Les résultats électoraux, en constante progression, ne font que prouver cet engouement pour le nouveau FN « light » en territoire héninois. Le PS et le PCF, son corollaire mais néanmoins ennemi,  ont beau dénoncer cette situation, dont ils sont pourtant à l’origine, rien ne changera cet état de fait !  Le FN light a réussi à se substituer à leurs antiques hégémonies en utilisant leurs propres méthodes. Des méthodes que des années de confort à la tête des différents exécutifs auront fait disparaître de la culture militante de ces 2 partis en déclin moral. Et ce n’est pas le parachutage d’un pseudo « messie » de dernière minute qui changera la donne. Le FN a déjà entamé sa parousie.  Les réactions convenues d’un Percheron ou d’une Génisson, discrédités depuis longtemps par leur propre militants ne feront qu’accentuer cette fracture. Oui, le PS et ses alliés (PCF, PRG, MRC…) sont bel et bien moribonds à Hénin Beaumont…  

 

Il n’y a que l’actuel Maire pour penser le contraire et rêver de lendemains qui chantent. «Rêver », le terme qui  convient pour illustrer, hélas, la dure réalité : le FN prendra certainement cette Mairie !  Depuis l’installation de la nouvelle équipe municipale en juillet 2009, celle-ci n’aura, en rien,  réussit les missions pour lesquelles elle avait été élue.  Elle n’aura qu’accomplit qu’un seul exploit à Hénin Beaumont : faire l’unanimité contre elle !  Et pourquoi en serait-il autrement d’ailleurs ! Entre les erreurs quasi – permanentes de gestion administrative ou financière, le manque de communication flagrant, le maintien de cadres ayant collaboré avec l’ancien édile révoqué, la catastrophique  gestion des ressources humaines, leur mode de fonctionnement quasi – autarcique,  pour ne pas dire sectaire, la réticence à aller à la rencontre des Héninois qui souffrent, voir, à ne pas les recevoir , ce qu’illustrent parfaitement d’ailleurs les nombres effarants de permanences d’élus annulées,  la propension à aider les leurs  en priorité dans un système  népotique qui n’a rien à envier aux prédécesseurs, et tant d’autres bévues, les élus actuels n’ont aucune chance de se voir réélu aux prochaines municipales. Et ce n’est pas être grand mage que de prédire cela ! Il suffit de prêter l’oreille vers la « vox populi » pour s’en convaincre ! Enfin, l’édile actuel pourra toujours se consoler d’avoir tenu pour un temps,  un obscur rôle d’interi – Maire ! 

 

Le comité local DLR

 

 






Référendum en Grèce

03/11/2011 11:56

Référendum en Grèce


grecbandeau

Cette décision fait suite au sommet européen de jeudi dernier…

Le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé lundi l’organisation d’un référendum en Grèce et d’un vote de confiance au parlement sur l’accord conclu la semaine dernière au sommet européen de Bruxelles pour effacer une partie de la dette publique grecque. «La volonté du peuple grec s’imposera à nous», a déclaré M. Papandréou au groupe parlementaire socialiste, tout en indiquant aussi qu’il allait demander un vote de confiance au Parlement sur l’accord sur la dette.

Les Grecs «veulent-ils l’adoption du nouvel accord ou le rejettent-ils? Si les Grecs n’en veulent pas, il ne sera pas adopté», a déclaré le Premier ministre.

Une majorité de Grecs opposés aux décisions du sommet de Bruxelles

Des manifestations se sont déroulées vendredi dernier dans de nombreuses villes à travers le pays, à l’occasion des célébrations de la fête nationale, pour protester contre la politique d’austérité du gouvernement socialiste et les conséquences de l’accord européen qui donnent aux créanciers plus de contrôle sur la politique budgétaire du pays, faisant craindre à certains une perte totale de souveraineté.

Un sondage paru le week-end dernier montre qu’une majorité de Grecs jugent les décisions du sommet négatives, 12,6% seulement les jugeant positives. Le sondage, mené par l’institut Kapa Research pour le journal To Vima, a été mené auprès de 1.009 personnes. M. Papandréou dispose d’une majorité de 153 députés au parlement (sur 300 sièges) mais fait face à une montée des oppositions au sein de son propre parti.

Jeudi dernier, au terme d’un sommet marathon, les dirigeants européens ont trouvé un accord avec les banques pour effacer une partie de la dette grecque détenue par les banques créancières du pays. L’accord conclu avec les banques porte sur un renoncement de 50% de leurs créances, soit cent milliards d’euros sur un total d’endettement public du pays de 350 milliards d’euros. Athènes recevra en outre de nouveaux prêts internationaux de 100 milliards d’euros également d’ici fin 2014, dans le cadre d’un programme qui remplace celui de 109 milliards d’euros décidé en juillet par l’UE et le FMI.

Contrôles sur le budget grec

Par ailleurs, dans le cadre de l’accord, 30 milliards d’euros sont réservés aux banques grecques, qui vont beaucoup souffrir de l’opération d’échange de dettes à 50% de leur valeur, étant les plus grosses détentrices d’obligations souveraines grecques. En échange, le pays doit accepter un vraisemblable renforcement des contrôles sur sa politique budgétaire, jusqu’à présenté contrôlée tous les trois mois par une «troïka» où sont représentés les trois principaux créanciers du pays: Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international.

A l’issue de l’accord jeudi, le gouvernement grec a indiqué que des membres de la troïka seraient désormais en permanence en Grèce. La dette de la Grèce s’élève à 350 milliards d’euros, soit environ 160% de son PIB. Selon les termes de l’accord, la dette devrait être ramenée à 120% du PIB d’ici 2020.

Position de Gaullisme.fr

Quoi de plus normal et démocratique que la position de Georges Papandréou. Ce plan européen ne peut réussir en Grèce, comme partout ailleurs, qu’avec l’accord majoritaire des peuples concernés.

Il n’est pas de bonne politique, notamment lorsqu’il s’agit d’une mise en berne de la souveraineté d’un Etat, qu’accompagnée par ceux qui doivent en subirent les effets.

La position du premier ministre grec devrait être prise en exemple dans les autres pays européens. Il convient néanmoins de rappeler que la manœuvre de Nicolas Sarkozy pour passer outre les 53% de Non au référendum de 2005 sur la constitution européenne supranationale n’a pas fait l’objet de « remontrances » d’aucun pays européens, y compris la Grèce.

Comme le dit un lecteur assidu de Gaullisme.fr : « Constatant son incapacité à convaincre ses concitoyens des efforts exigés en contrepartie d’une aide substantielle, le Premier ministre Georges Papandréou ne peut pas être critiqué pour s’en remettre au peuple ».

Alain Kerhervé

JP. Chevènement : L’Europe ne peut pas se faire sans la démocratie

Il n’y pas lieu de s’étonner qu’avant d’engager la Grèce dans une forme de mise en tutelle, le Premier ministre grec, M. Georges Papandreou, ait décidé de consulter le peuple grec.

L’Europe ne peut pas se faire sans la démocratie, il faut donc la réconcilier avec le progrès et la croissance.

C’est bien la critique qu’on peut faire à la politique d’austérité actuelle… Elle conduit tout droit à la récession et c’est cette logique-là qu’il faut inverser pour avoir l’aval des peuples.

Jacques MYARD, Député UMP

Faut-il mourir pour l’euro ?

A l’évidence le Premier ministre grec a décidé de répondre NON à cette question fondamentale compte tenu de l’état de son pays et de la zone euro ; il a décidé de consulter le peuple, provoquant une vague de récriminations plus stupéfiantes les unes que les autres, ces eurolâtres redoutent le rejet de l’euro ; comme toujours ils veulent faire le bonheur des peuples contre leur volonté, au nom de leur utopie !

On a entendu d’anciens députés européens affirmer que c’était là une trahison, une décision irresponsable, on entendait alors de manière subliminale Brecht : » Le peuple a tort, changeons le peuple ! »

Mais enfin quelle est cette cécité économique et politique ? Faut-il être à ce point aveugle pour ne pas comprendre que le système de la zone euro avec ses plans de rigueur à répétition mène inéluctablement tous les pays de la zone à la récession et aux affrontements politiques, voire à la guerre civile, ce qui est une quasi réalité en Grèce !

Réalité d’autant plus inéluctable que l’Allemagne, campant sur ses certitudes monétaires, refuse toute monétarisation de la dette et prône toujours plus d’économies et de sacrifices entraînant la récession et une aggravation de la crise : c’est là un réel suicide !

… La Grèce va sortir de l’euro, c’est une certitude, et le risque systémique est réel. Il est impératif que les gouvernements cessent de se bercer d’illusions sur l’avenir de la monnaie unique, ses jours sont comptés, après la Grèce vont venir l’Italie, l’Espagne et les autres …..

Sarkozy, consterné par l’annonce d’un référendum en Grèce

Nicolas Sarkozy est consterné par l’annonce de référendum faite, à la surprise générale, par le premier ministre grec, Georges Papandréou. Le président français croyait avoir réglé le cas de la faillite de la Grèce et de la recapitalisation des banques lors du conseil européen de mercredi, tout en sachant qu’il fallait renforcer le fonds européen de stabilité financière et s’assurer que l’Italie n’allait pas être gagnée par la contagion de la crise. Soudain, tout est à recommencer.

« Le geste des Grecs est irrationnel et de leur point de vue dangereux », estime un proche du président. Les 8 milliards d’aides du FMI n’ont pas été versées. Il est peu imaginable qu’elles le soient tant que la situation n’est pas éclaircie. La Grèce fera-t-elle défaut entretemps? C’est le scénario catastrophe qui inquiète un visiteur du soir de M. Sarkozy.

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…Et par ailleurs

Si à droite, les responsables politiques dénoncent la décision du premier ministre grec, la gauche, de son côté, affirme dans son ensemble comprendre une telle décision.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République et candidat à la présidentielle, sur BFMTV/RMC : «C’est un sursaut de dignité dans un monde de dirigeants qui méprisent le peuple et sont consternés quand on consulte le peuple (…). Le sommet de Bruxelles (la semaine dernière) a été une catastrophe. Ils ont oublié deux lois fondamentales : la loi de la légitimité démocratique et la loi de l’économie réelle».

Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire, sur France Info : «Une décision intelligente et justifiée par le fait qu’on n’a pas le droit d’infliger à des populations entières des souffrances, des appauvrissements (…) décidés par des gouvernements sans leur demander leur avis. C’est (aux Grecs) de choisir s’ils veulent garder l’euro au prix de souffrances considérables ou bien (s’ils veulent) une autre stratégie pour leur pays». «Je félicite M. Papandréou pour son courage, (pour) avoir pris une décision de retour vers le souverain, le corps électoral». «Beaucoup de dirigeants de droite européens devraient s’inspirer de cette sage décision»

Jean-Luc Mélenchon, président du Front de Gauche, candidat à la présidentielle : «L’Elysée est consternée quand le peuple est consulté. Au contraire, je me réjouis que douze grèves générales aient contraint M.Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple. Je forme le vœu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d’austérité qui plomberaient leur avenir. Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l’obligation de sauver le peuple autant que la monnaie».

Jacques Cheminade, candidat à la présidentielle : «Lorsque les règles les plus élémentaires de la démocratie républicaine sont appliquées, les conglomérats d’intérêts financiers qui constituent l’empire de la City et de Wall Street crient à l’abomination (…). Pour eux, c’est la troïka composée de l’UE, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne qui doit faire la loi».

Nathalie Arthaud, candidate Lutte ouvrière à la présidentielle : «Organiser un tel référendum est évidemment le strict minimum ! Mais les travailleurs, les chômeurs, les retraités de Grèce et d’Europe ne pourront pas se contenter de donner leur avis si on leur demande : il faudra qu’ils l’imposent, dans la rue, contre les Sarkozy, les Merkel, les Papandréou et tous les capitalistes qu’ils représentent !»

Florian Philippot, directeur de la campagne présidentielle de la présidente du FN, Marine Le Pen, s’est réjoui de la décision de la Grèce d’organiser un référendum sur ce plan, y voyant «une première lueur démocratique dans un pays soumis aux pires pressions depuis des mois maintenant, le peuple se voyant en permanence sommé d’accepter». Dans ce contexte, il a estimé «possible» que le plan prévoyant notamment un effacement de la dette grecque de 50 % «ne voie jamais le jour».

Bernard Accoyer, président UMP de l’Assemblée nationale : «La Grèce doit respecter ses engagements. Sinon elle courrait le risque de troubles sérieux. Jusqu’à présent, la raison et le courage politique l’ont toujours emporté dans l’Union européenne».

Valérie Rosso-Debord, députée et déléguée générale de l’UMP : «En prenant unilatéralement cette décision, pour des considérations de politiques intérieures, M. Papandréou non seulement n’assume pas la mission qui est la sienne mais en plus compromet la finalisation d’un accord dont il a été l’un des premiers défenseurs. (…) On ne change pas de politique et de cheval de bataille au milieu du gué».

Philippe Juvin, députe européen et secrétaire national de l’UMP : «Georges Papandréou veut sauver sa peau à tout prix. Son référendum est un coup de politique intérieure mais il risque de ruiner les efforts de la France et de l’Allemagne grâce auxquels un accord avait été trouvé. L’Europe a besoin de confiance et de décisions fermes, le référendum crée de la défiance et sème le doute. La Grèce veut-elle vraiment être sauvée ?»

François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle et Martine Aubry, première secrétaire du PS, ont estimé dans un communiqué commun qu’«au-delà de la décision qui sera prise par le parlement grec, cette situation traduit un défaut de gouvernance de la zone euro. Bien des difficultés actuelles auraient pu être évitées si l’Europe avait fait preuve de solidarité dès le début des attaques spéculatives contre la Grèce» (…) «L’Europe a agi trop tard, trop faiblement sur le plan financier, et trop durement sur le plan économique et social». «Si cette décision de M. Papandréou entraîne de nouveaux désordres sur les marchés financiers, elle devrait surtout décider les dirigeants européens à prendre enfin les décisions d’engager les réformes structurelles, notamment pour réguler le système financier (…)».

http://www.gaullisme.fr/2011/11/02/referendum-en-grece/






Une dictature qui ne veut pas dire son nom ?

03/11/2011 11:34

Une dictature qui ne veut pas dire son nom ?


En 1958, lorsque le général de Gaulle revient au pouvoir, certains commentateurs et représentants de la classe politique s’ingénient à le qualifier de « dictateur ». D’où la réplique du Général restée célèbre : « Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans, je commence une carrière de dictateur ? »

Dès la fin de la guerre d’Algérie, le Chef de l’Etat propose de modifier la constitution de la Ve République en instaurant l’élection du Président de la république au suffrage universel, complétant ainsi la démocratie directe initiée depuis 1958 par l’utilisation du référendum.

Dès lors, le Général et son gouvernement Pompidou doivent faire face à des oppositions partisanes. De Paul Reynaud évoquant un « viol de la constitution » au vote d’une motion de censure initiée par le « cartel des Non » composé des partis politiques encore attachés aux pratiques de la IVe république, à savoir CNI, MRP, Parti Radical, PC et SFIO (Socialistes), le ton est donné : à leurs yeux, l’élection du Président de la République au suffrage universel est la marque d’un pouvoir personnel que le général de Gaulle entend affermir.

Le référendum victorieux, puis les élections législatives qui le suivent immédiatement avec le succès du parti gaulliste UNR-UDT, donnent au général une majorité stable qui va lui permettre de gouverner dans les meilleures conditions.

Très vite, Gaston Monnerville, Président du Sénat, décide de s’opposer au Général, ce qu’il fera sans cesse pendant la Présidence du général de Gaulle, qualifiant son action et celle du gouvernement Pompidou de « forfaiture ».

Affirmer que le premier chef de l’Etat de la Ve République avait tous les pouvoirs est plus qu’une erreur ; c’est un mensonge.

Et ce refrain, maintes fois repris par les partis de gauche et du centre, fait encore des émules aujourd’hui. Jusqu’à la proposition du socialiste Arnaud Montebourg d’une VIe République, sans jamais la définir ou en préciser les principes, mais laissant deviner une très forte probabilité de revenir sur la réforme de 1962 relative à l’élection au suffrage universel du Président de la République Française. Un goût de revanche alors que le peuple l’a validée très largement au cours des cinquante dernières années.

Ceci dit, une fois au pouvoir, la gauche a toujours pris bien soin de ne pas mettre en débat la réforme constitutionnelle qui revient à chaque campagne électorale. Cela fut le cas de François Mitterrand, et ce malgré ses écrits fustigeant la constitution et le pourvoir personnel gaulliste. Cf « Le coup d’Etat permanent », puis en 1972 dans son programme « La rose au poing » dont il est utile de rappeler quelques lignes : « Nous vivons sous l’empire de la Constitution de 1958. Cette Constitution a été proposée par le Général de Gaulle aux Français qui l’ont votée à la majorité de 80 %. Elle est maintenant, ou devrait être, la loi de tous… Or, elle est très imparfaite, très incorrectement appliquée par celui qui a pour devoir de veiller sur elle, je veux dire le président de la République (…).
Quatorze ans ont passé (…). La Constitution de 1958, née d’un compromis, a été déséquilibrée par la révision de 1962 qui a décidé de l’élection du président de la République au suffrage universel. Elle a également été déformée par l’usage qu’en ont fait jour après jour les deux présidents de la Ve République. Elle n’est plus qu’un cadre vide depuis que le Général de Gaulle a, le 31 janvier 1964, fondé la nouvelle théorie du pouvoir qui nous régit aujourd’hui. J’extrais de cette conférence le passage essentiel : « L’autorité indivisible de l’État est déléguée au président par le peuple qui l’a élu et il n’y a aucune autorité ni ministérielle, ni civile, ni militaire, ni judiciaire qui ne puisse être conférée ou maintenue autrement que par lui ». »

Pendant ses deux mandats, y compris la période de cohabitation 86-88, François Mitterrand a bien revêtu les habits constitutionnels du général de Gaulle.

La pratique du référendum, pièce maîtresse de la constitution gaulliste est elle aussi contestée. Par la gauche qui l’a toujours combattue, mais aussi par la droite la plus dure, comme ce fut le cas du Président Sarkozy qui n’a pas tenu compte du « Non » majoritaire au référendum de 2005 sur le projet giscardien de constitution européenne en faisant adopter le traité de Lisbonne (Copie du traité constitutionnel) par la seule voie parlementaire.

A la veille d’échéances importantes en 2012, le décor est à nouveau planté et nous allons pouvoir assister à un nouvel acte de cette saga anti-gaulliste. Aujourd’hui, la gauche est majoritaire dans les communes, dans les Département et Régions, mais aussi, conséquence totalement mathématique, au Sénat dont elle a pris la Présidence.

Demain, si le peuple décide, comme c’est son droit (Démocratie oblige !) de confier au candidat PS François Hollande les clefs de l’Elysée et de lui donner, dans la foulée, une majorité à l’Assemblée nationale, alors le PS et ses alliés seront majoritaires partout.

Faudra-t-il alors parler de « dictature » ?

Alain Kerhervé

http://www.gaullisme.fr/2011/11/03/une-dictature-qui-ne-veut-pas-dire-son-nom/






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